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Fairy Tail World RPG



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 Phase II du scénario – La liberté s'allume dans les ténèbres

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MessageSujet: Phase II du scénario – La liberté s'allume dans les ténèbres   Phase II du scénario – La liberté s'allume dans les ténèbres I_icon_minitimeMer 25 Avr - 20:57

Phase II – La liberté s'allume dans les ténèbres by Ultear




Chapitre I - Quand un homme marche vers la rédemption


La Vie persiste au sein même de la destruction, le vent semblait l'enseigner à chaque souffle, comme porteur d'une rumeur lointaine. Quand les cendres effectuaient leur lent voyage vers d'autres contrées, entraînées par la tempête qui se levait.
Pourtant ces rafales abandonnaient les vivants au milieu de cette destruction, ne leur laissant que la vie mais rarement les raisons qui lui donnaient son sens.
Mais accompagnant ces cendres, les larmes, pétales de la vie, portaient cette souffrance. La cause et l'effet côte à côte, le message douloureux mais porteur d'un espoir entraîné vers des lieux encore épargnés par les ténèbres. Et pourtant, nul ne pourrait comprendre ce que représentent ces entités, nul ne pourrait même les voir... Tout cette symbolique, si grande qu'elle soit en elle même, n'était rien sauf un souvenir, un songe qui s'égarait, se dissipant tout comme ce monde.
Pour comprendre et interpréter ce message invisible au regard, insaisissable pour celui qui ne sait pas, il suffisait seulement d'avoir causé ou connu cette tragédie.
Pour percevoir et ressentir une telle chose, de si faibles reliquats de la souffrance d'âmes perdues ainsi que la cause de ce désespoir, il fallait sois même être rongé par ces sentiments, et avoir été sois même la cause et en avoir ressenti à la fois l'effet. Le cœur d'un tel individu devait être cendre mais capable de provoquer une fugue de larmes trop longtemps contenues avant que les cendres ne recouvrent finalement tout. Mais en ce jour funeste, la cendre contenue en un tel individu semblait vouloir s'échapper de son corps pour se matérialiser avec celle déjà en route pour le lointain. Et les larmes demandaient elles aussi d'être enfin libérées.
Pour comprendre en un souffle du vent, si puissant soit il, tout son message, il fallait être sois même une âme où la tempête régnait, une âme en conflit.
Cet homme qui se tenait en ce jour sur le bord d'une falaise, observant les terres désolées, pourtant pleines de vie maintes fois, ne pouvait que serrer les poings, enfonçant ses ongles dans sa peau tant rongée par les épreuve de sa longue vie. Sa vie qui a toujours persisté au sein du dôme de ténèbres et de destructions qu'il avait lui même battit. Mais aujourd'hui cet homme comprenait à travers le vent qui fouettait son visage, comme l'affligeant des conséquences de tous ses actes, que la vie n'était pas faite pour être réduite à néant. Les rafales qui l'assaillaient, si anodines jadis et dérisoires, prenaient désormais tout leur sens. Ce qu'un simple mortel ne pouvait percevoir en la nature, désormais il le percevait. Car il fallait être passé par toute la profondeur des ténèbres, là où le néant étouffait la vie pour pouvoir une fois libéré de ses chaînes mieux la comprendre.
Par ses actes passé, en ce temps où il avait lui même fait le choix de guider sa vie par les ténèbres, il avait provoqué aujourd'hui encore l'oppression de la destruction et des ténèbres sur des vies. Mais il avait compris désormais que si la Vie n'était pas éradiquée même écrasée par ce mal, c'est qu'elle était plus forte que tout, car elle pouvait aisément écraser quant à elle cette obscurité. Il avait compris ce que signifiait être en vie. Ce n'était pas sentir son cœur battre, non...le siens battait mais il ne se sentait pas vivant pour autant. Être en vie avait pris un nouveau sens pour lui. En vérité, être en vie signifiait garder l'espoir, poursuivre un but autre que la destruction de la vie de l'autre. La vie de l'âme... sans laquelle la Vie perd son sens. Il avait si souvent percé le cœur des autres, ils ne s'étaient jamais relevés, mais la vie qui animait leur âme s'était toujours jointe à celle des vivants pour mieux affirmer cette détermination, cette volonté de vivre et de survivre. La Vie est un tout. Il l'avait juste compris trop tard. Ces pensées restaient ancrées en lui, mais l'espoir de rédemption s'échappaient en ses larmes, afin que le vend puisse transmettre ce message invisible mais pourtant plein de sens à d'autres âmes égarées comme la sienne.
Chaque larme et chaque cendre portée par le vent a une histoire, tous ces souvenirs, toutes ces émotions contenues dans de si petites entités se mêlaient finalement un jour. Tout être vivant était lié à un autre par ses sentiments, il ne pouvait rester indéfiniment coupé de ses propres émotions, car la vie contenait la part d'humanité de chacun, et elle prendra toujours le dessus sur l'obscurité. La haine est un sentiment c'est vrai, mais il faut savoir le modeler en une chose plus belle, plus noble. La Vie n''est pas que notre présence, ni notre fort intérieur, elle est aussi notre conscience, liée à celle des autres. C'était cela finalement , la Vie. Et maintenant qu'il pensait l'avoir compris, il réalisait que par ses actes beaucoup avaient eux même perdu cette foi qu'il avait acquise.
Chacun pouvait avoir sa conception sur la vie, mais il s’avérait que c'était là le plus grand sens qu'on puisse lui donner. La Vie est l'ensemble des vies de chaque être de ce monde. Or il avait brisé celle de bien des personnes... même après tout ce temps sans qu'il ait lui même causé ce mal, les ténèbres continuaient d’étreindre cette beauté. Il avait enraciné l'obscurité si profondément que beaucoup avaient pris le même chemin, rejetant la Vie, ne cherchant pas même de la comprendre, de la reconnaître. Ne conservant jalousement que leur propre vie, sans écouter leur âme écrasée par leurs ténèbres. Il avait mis si longtemps à faire ce discernement entre la sienne et celle qui englobait tout être. Et sa folie risquait aujourd'hui de réduire cette lumière universelle à néant, si bien que la destruction qui serait causée ne laisserait cette fois si peu d'air à la Vie que cette dernière peinerait à grandir de nouveau pour des siècles et des siècles...
Que pouvait il faire ? Avait il cette légitimité de transmettre ce message d'espoir après l'avoir si longtemps étouffé ? Avait il réellement compris le sens de son existence ? Avait il tout simplement eu la véritable révélation sur la signification d'une vie et de la Vie ?
Perdu dans ses pensées, envahit par le conflit, cet homme s’effondra.
C'est ainsi que sur le bord de cette falaise ne dévoilant que la désolation et accueillant ce vent empli de sens, un homme pris la tête dans ses mains et tomba à genoux.
C'est ainsi que sur le bord d'une falaise, au milieu de tout, le mage noir Zeref laissa échapper toutes les larmes enfuis au plus profond de lui même, apportant enfin sa part d'espoir à la Vie.


***




Chapitre II - Il était une fois dans l'ouest


Le sable et la cendre qui s’entremêlaient sous les yeux des villageois survivants désemparés ne permettaient pas de percevoir par quelle direction fuir. La tempête faisait rage, donnant suite à une autre tempête bien moins naturelle.
Effondrée dans les bras de sa mère, Hikaoni ne parvenait plus à penser, ni même à pleurer. Son esprit demeurait figé, les images de ce qui avait provoqué ce désastre, avant même que la nature ne passe reprendre ses droits, défilaient dans sa tête, la torturant. Sans relâche, sans relâche...

FLASH BACK

Il était encore tôt, le soleil n'avait pas complètement passé la grande falaise qui se dressait à des kilomètres de leur village. La jeune fille était sorti prendre l'air après une nuit particulièrement difficile, le vent annonçant la tempête à venir soufflant avec fracas. Or il ne semblait pas passer, il s'installait, comme s'il attendait un événement avant de reprendre sa route après avoir fait grandir sa puissance.
Hikaoni était restée à l'entrée du village, vers le poste de garde où demeuraient deux mages protecteurs. Elle pouvait rester des heures à admirer ces hommes, leur courage, leur force, leur don... Et elle ne s'imaginait pas qu'il puisse en exister certains, qui n'usaient pas de ce don pour œuvrer au service de la protection de la vie des autres, mais bien pour détruire.
A quinze ans, elle avait une connaissance limité du monde, ayant toujours eu la protection de ses pairs, sans jamais chercher à quitter ce domaine. Et personne n'avait jamais réellement cherché un contact avec le monde exterieur. Ils vivaient comme isolés. Son père lui ressassait qu'il y avait une raison à cela, que leur but était louable. Que le roi lui même leur avait confié cette mission d'avant garde. Mais jamais rien ne se passait, la routine s'était ancrée dans le village depuis bien longtemps.
Mais en cette matinée, tout allait changer. Un bruit à l’extérieur de l'enceinte avait amené les gardes à quitter leur poste. Une heure s'écoula et ils ne revinrent pas. Contre toute logique, une brume surnaturelle s'était élevée sur le village. Un frisson lui glaça l'échine, elle recula intuitivement de l'entrée, désorientée en ce lieu qu'elle connaissait pourtant si bien. Une flamme frappa soudain le toit d'une maison qui faisait la jonction avec le mur d'enceinte. Un fracas épouvantable avait retenti, et quand le calme et la brume revinrent, quand cette dernière avait à nouveau embaumé le village de sa vapeur blanche, tous les citoyens semblaient marcher dans les ruelles, difficile de se voir avec ce brouillard qui se durcissait, puis le cauchemar tomba sur cet hameau paisible. Les silhouettes difficilement perceptibles des habitants s’effondraient une à une autour d'elle. Certaines partaient vers le fond du domaine afin de sortir par le souterrain ancestral. Comme le voulait le code inculqué tout jeune dans le village, 'en cas de soucis ne penser qu'à sa vie'. Ce n'était pas de l'égoïsme mais un moyen de s'assurer la survie du village et qu'un rapport soit coûte que coûte transmis au souverain de Fiore.
Hikaoni atteint rapidement l'entrée, les larmes aux yeux, elles ne reverraient pas les siens, du moins très peu d'entres eux survivraient, elle le savait. Derrière elle, mêlés aux explosions, les cris retentissaient. Toute l'horreur du cataclysme inconnu l'envahissait, son esprit encombré de questions sans réponses semblait ordonner à ses jambes d'arrêter leur mouvement. Mais la jeune fille lutta et sortit du village, continuant sa course le plus loin possible. Quelques heures s'écoulèrent, et un amas de poussière, de cendres et une brume toujours plus épaisse semblaient avoir recouverts leur village. Il n'était pas question d'y retourner, c'était trop dangereux. Les survivants ne cessaient d'affluer dans sa zone, et ils ne tarderaient pas à s'éloigner encore.
Elle chercha désespérément ses parents. Après avoir longuement marché avec les quelques miraculés, elle aperçu une femme aux cheveux noirs de jais s’effondrer, à genoux. Sa mère était là, abattue par le chagrin. Hikaoni comprit alors, son père était parti, pour de bon... Ou peut-être pleurait elle pour sa fille qu'elle croyait disparue ? Le visage à présent vide de toute expression, la jeune fille ne pue que rejoindre sa mère comme attiré, sans conviction, avec l'espoir qu'il ne s'agisse pas de la mort de son père. Cette dernière la dévisagea, la mère et la fille échangèrent un regard si douloureux que tout semblait se figer autour d'elles. Puis Hikaoni sombra dans les bras de sa mère qui criait sa joie de l'avoir retrouvée, mais on ressentait clairement sa souffrance aiguë, et les quelques mots que la femme chuchota à sa fille mirent fin à l'attente insupportable. Cette dernière se figea, les pleures de sa mère devinrent lointains, les explosions retentirent à nouveau dans sa tête et tout se brouilla, seul le souvenir de cette matinée épouvantable l'envahissait à présent...


FIN DU FLASH BACK

***


Chapitre III - Une destinée hors du commun


Des heures semblaient s'être écoulées, et la plupart des villageois ne parvenaient plus à avancer.
Pas un mot ne s'élevait dans les airs, justes les pleurs qui perduraient. Après une longue pause, la marche reprit, et certains devaient prendre sur eux même afin de soutenir leurs pairs près à sombrer dans le néant.
Ils ne savaient pas où aller, ni si ils seraient en sécurité là où ils iraient. Ils voulaient passer la falaise avant la nuit tombée afin de se réfugier dans les grottes de l'autre côté. Peu connaissaient l'endroit, mais parmi les survivants certains avaient déjà quitté le village afin de découvrir ce monde. A leur retour ils n'avaient plus été les mêmes, mais il était impossible de dire si leur changement d'état était positif ou négatif. Ils semblaient juste plus déterminé à accomplir la mission du village. Pourquoi ne voulaient ils pas transmettre leur savoir ? Pourquoi les jeunes du villages ne connaissaient toujours pas le but ancestral de l'établissement de leur hameau ?
Hikaoni chassa ces questions futiles de son esprit, l'heure était à la fuite, peut-être étaient ils traqués...
Lorsqu'ils parvinrent au pied de la falaise, ils réalisèrent combien son ascension serait ardue, et le groupe marqua alors un pause. Un temps d'inaction agréable, chacun revenait à un état d'esprit plus stable. Mais leur calvaire n'était pas terminé, et leur deuil non plus.
Soudain, dans l' incompréhension la plus totale, des hommes encapuchonnés apparurent derrière eux, les bloquant contre la falaise. Il fallait être réaliste, ils ne pourraient pas fuir cette fois, tout était finit.
Pourtant, alors que le moment fatidique semblait approcher, un homme apparut devant le groupe de survivants, s'interposant entre eux et leurs traqueurs. Un court instant après être apparut, cet homme lui même encapuchonné, vêtu d'une bure blanche joignit ses mains et prononça quelques mots.


" -Vous qui n'êtes pas parvenus à comprendre la signification de la Vie, qui n'avez pas su penser par vous même et qui avez semé le désastre sur ces terres, retournez à l’abîme. Je ne suis pas exempt de pêchés, je devrais payer un jour pour les mêmes que vous, mais pour l'heure je dois réparer les conséquences de mes actes. Disparaissez."

Hikaoni perçu toutes ces paroles sans comprendre leur signification,et étrangement, leurs adversaires ne tentèrent rien contre l'homme qui protégeait les siens. Ils semblaient paralysés à la simple vue de cet individu. Qui était-ce ? Le saurait-elle ?
Quand l'homme vêtu de blanc sépara ses mains, tous les mages encapuchonnés et maléfiques s'écroulèrent, sans vie à ce qu'il semblait.
Les survivants restèrent béats, ne régissant pas, figés. Tous ces événements...c'était trop pour ces hommes et femmes qui avaient toujours vécus dans la sérénité. Mais Hikaoni, elle, était sidérée par la puissance de ce mage. Elle ne connaissait pas ses intentions certes, mais peut-être pouvait il les protéger. Elle s'approcha timidement, sous le regard désapprobateur de tous ses pairs, et s’adressa d'un ton gêné à leur sauveur.


" -Merci... Je ne sais pas qui vous êtes mais merci. "

L'homme se retourna. De par sa capuche, on ne distinguait que le bas de son menton. Puis il sembla entamer une réponse.

-Qui je suis importe peu. Une chose est certaine, je ne mérite nul merci. J'ai fais ce que j'avais à faire."

Puis il releva sa capuche, révélant son visage. Un visage jeune, mais semblant creusé par le temps... c'était étrange, difficile à discerner. Ses cheveux était d'un noir de nuit sans lune, mais l'on croyait à la lumière du soleil voir quelques reflet bleu, comme un espoir surgissant des ténèbres. Ses yeux étaient d'un noir profond, et pourtant si intriguant. Cet homme était une contradiction à lui seul. Qui était il ? Cette question envahissait Hikaoni. Puis il reprit.

-Mais j'ai été heureux de le faire."

Sans rien ajouter, il marcha lentement vers la falaise, l'endroit d'où il semblait avoir surgit plus tôt. Il était étrange qu'il ne reparte pas aussi rapidement.
Hikaoni fut coupée dans sa réflexion par un mouvement des survivants. Elle tenta de comprendre, mais quand elle approcha de l'attroupement et qu'elle vit qui était le sujet de l'attention, son cœur sembla cesser de battre. Là, sa mère était allongée, ses vêtements imprégnés de sang.
La jeune fille sorti de sa stupeur et vint à ses côtés.


-Mère tu es blessée ?! Depuis quand ? Pourquoi ne m'as tu rien dis ? Pourquoi ! "

Sa mère la dévisagea, son regard était si triste, tellement empli de souffrances et de regrets.
Puis elle tenta tant bien que mal de prononcer quelques mots, un murmure...


-Ma fille...Il y a tant de choses que j'aurais du te dire, que ton père aurait du te dire... Tu... Tu as toute la force nécessaire au fond de toi pour survivre. Je veux que tu découvres le monde. Tu es jeunes et... tu as un don que tu ne peux même pas estimer. Nous ne pouvions pas te le dire. Mais tu es plus importante que tout le village, peut-être même que les plus grands mages. Si quelqu'un apprenait ton identité à l’extérieur du cercle de confiance de notre village... ils t'auraient enlevé. Ma fille, vas, ne te retourne pas, accomplis ta destiné. Vas. Je t'aime, sois forte... "

Soudain tout l'univers d'Hikaoni sembla s'effondrer autour d'elle. Et une souffrance atroce lui tirailla l'estomac. Puis toute sa peine, sa haine, et tant d'autres émotions sortirent par un cri d'une puissance démentielle. Et sans comprendre ce qui se passait en elle, la tête levée vers le ciel en guise de supplication, une flamme multicolore sorti de sa bouche. Tout les survivants reculèrent avec effroi. Elle se retourna les larmes aux yeux, l'incompréhension gravée sur son visage, ses longs cheveux blonds recouvrant ses yeux. Elle contempla les yeux brouillés les siens, apeurés. Seul le mage qui les avait sauvé demeurant de marbre, le regard intrigué tout de même.

Un des survivants s'approcha d'elle pour la réconforter, mais la peur se lisait tout de même dans sa démarche. Soudain, Hikaoni eu une réaction troublante. Ses larmes ne coulaient plus, ses yeux toujours masqués par ses cheveux, le visages dans l'ombre, elle tendit la main vers l'individu venant la conforter avec crainte en guise d'avertissement.
Quelques instants passèrent et Hikaoni prononça quelques mots d'une voix déterminée.


-Arrêtez. Je sais très bien que vous avez peur à présent. Moi même je suis terrorisé par tout cela, et par moi même. Je ne peux pas rester avec vous, je vous mettrais en danger, et sans doute mal à l'aise. Partez, partez le plus loin possible, bonne chance, je ne vous oublierais pas. Merci d'avoir toujours été là, mais il est temps pour moi de découvrir mon destin, ne plus suivre un mouvement, mais la voie que j'ai choisis. C'est ce que mère a voulu pour moi, et père aussi sans doute, je le comprends enfin aujourd'hui, et je comprends que c'est ce que je veux. Adieu. "

Le groupe fut surpris, puis accepta finalement sans broncher. Tous vinrent l'étreindre et lui dire adieu, ou certains un au-revoir.
Bientôt, tous furent sur le départ, après avoir enterré décemment sa mère. Puis ils devinrent de minuscules points à l'horizon, le temps qu'Hikaoni se recueille sur la sépulture improvisée.
Elle savait pertinemment que l'individu qui les avait sauvé se trouvait toujours derrière elle, silencieux, l'observant.
Sans se retourner, la jeune fille lui adressa quelques paroles.


" -Il doit y avoir une raison au fait que vous demeurez là, je me trompe ? Vous voulez quelques chose de moi ? "

Puis elle se retourna, le ton plus assuré, le regardant dans les yeux et surenchérit.

" -Que voulez vous ?! Qui êtes vous ?! Qu'attendez vous de moi ?! Pourquoi nous avoir aidé ?!"

L'homme demeura silencieux à l'observer quelques instants, puis il s'approcha d'elle doucement et entreprit de lui répondre.

" -Je suis quelqu'un à la recherche de la rédemption, je veux désormais apporter un nouveau sens à ma vie, et à celle des autres. Je ne pourrais jamais me racheter pour mes fautes passées, mais je peux les réparer. Je ne peux néanmoins pas t'en dire plus pour le moment. Sache seulement que je sais qui tu es, et quel est ton rôle à jouer en ce monde. "

Hikaoni le dévisagea, tentant de percer à jour ses éventuels mensonges. Elle ne releva rien, son visage était d'une neutralité et d'une sérénité déconcertante. Mais elle lisait tout de même dans ses yeux une grande tristesse. Un silence pesant s'installa, puis la jeune fille rompit le silence. Elle tourna d'abord la tête sur le côté en soupirant, avant de reporter à nouveau son regard sur le mage.

" -Laissez-moi venir avec vous. "

L'homme ne sembla pas surpris de cette demande, comme s'il allait dans tous les cas le proposer.

" -Très bien. Je pourrais t'apprendre qui tu es. Et je suis sur que nous pourrons beaucoup apprendre l'un de l'autre. Quel est ton nom ?
-Hikaoni et vous ?
-Je... je m'appelle Zeref. "

La jeune fille ne réagit même pas à ce nom, ignorait elle son existence ? Une chance. Il aurait été difficile de la convaincre de son changement si comme les trois quarts de la population de Fiore elle connaissait la vérité. Mais il lui faudrait tout lui avouer avant d'avancer dans les zones plus fréquentées. Elle était la seule à savoir qu'il était là, en ce monde. Et il était primordial qu'elle demeure la seule à détenir cette information pour l'instanr. Aussi, en dehors de ses anciens serviteurs, croyant encore servir leur maître, nul ne connaissait son visage. Mais donner son vrai nom à cette jeune fille demeurait le meilleur moyen pour avoir sa confiance quand il lui avouerait tout. Dire la vérité dès le départ était primordial. Dans tous les cas il avait besoin d'elle, du moins de l'avoir à l’œil et de la protéger. Cette fille avait en elle un don qu'elle ne pouvait même pas imaginer. Un don qui mal utilisé, ou si elle était enchaînée par des individus mal attentionnés, pourrait changer à jamais la face du monde tel que les humains le connaisse... Mais il lui dirait tout, vraiment tout, plus tard. Pour l'heure il fallait avancer.

"- Où devons nous aller ? »Le questionna Hikaoni en coupant le mage dans ses pensées.
-Il nous faut longer la falaise afin de rejoindre l'Est du royaume. Je t'expliquerais sur le trajet. Il nous faut trouver un moyen de transport. Je ne peux utiliser mon pouvoir tout de suite pour une raison que j'ignore encore.
-Cela est étrange... Mais certes comme vous voudrez. Vous m'expliquerez tout bientôt ? Sur moi, sur vous ?
-Oui au plus vite je te le promet. Mais il nous faut avancer. Les adversaires qui vous ont attaqué étaient faibles comparé à ce que nous devrons affronter prochainement. Je m'étonne même qu'ils n'aient envoyé qu'une faible force d'intervention comme celle ci pour ce genre de mission.
-Quelle mission ?
-Tu sauras tout en temps et en heure voulue. Avançons.
-Très bien, Zeref, allons-y. "

***



Chapitre IV – Les rumeurs s'élèvent, ils arrivent...


Les montagnes qui longent la frontière du Royaume de Fiore au nord n'avaient jamais eu un aspect rassurant. Mais depuis maintenant plusieurs mois, une aura maléfique s'élevait du cœur de la forêt qui recouvrait les monts et vallons . Étrangement, aucune autorité du royaume ou guilde ne s'était aventurée à explorer la zone dernièrement. Peut-être avaient ils mieux a faire ? Peut-être n'étaient ils pas informés de ce changement étrange de climat
Au cœur de cette forêt, un événement tragique n'avait laissé aucun survivant, et comme ce fut le cas en de nombreux endroits au nord et à l'ouest de Fiore, dans les territoires isolés, des individus encapuchonnés et vêtus de noir arpentaient les routes. Des rumeurs sur leur présence commençait à courir dans tout le royaume, mais personne ne se doutait de leurs méfaits, ni de leur identité. Et il était fortement possible que le Conseil Magique soit trop noyé dans les procédures pour s'occuper d'une rumeur selon eux non fondée. Dans la salle du trône de l'immense château qui fut jadis celui du mage noir Zeref, Sosuke faisait les cent pas. Aucun rapport ne lui avait été fait sur les opérations. Après de longs instants, il quitta la pièce et rejoint le poste des éclaireurs.
Il vit l'un d'eux accoudé à un pilier, haletant.


"-Qu'il y a t-il ? " Demanda Sosuke d'un ton brutal.
" -Pardonnez moi, mon Seigneur, je viens d'arriver. Les mauvaises sont nouvelles. La fille a apparemment pu s'échapper, et tous nos mages envoyés sur place ont été décimé, mais semble t-il après la destruction du village. Nous cherchons les survivants, peut-être est elle avec eux."

Le seigneur des adeptes de Zeref lança un regard glacial à l'éclaireur.

-Des survivants ? Il ne devait y en avoir aucun ! Retrouvez les ! Immédiatement ! Et ramenez moi cette fille ou je vous éventre un par un !
-Oui seigneur mais avant je dois vous informer d'une chose... "

La colère de Sosuke laissa une légère place à une curiosité certaine.

-Nos mages ont tous été abattu au même endroit, par usage de magie noire et antique. Il ne peut s'agir que d'un mage terriblement puissant, et cette magie perdue était déjà peu utilisée du temps de notre maître Zeref, donc il est peu probable qu'elle ait été découverte à nouveau par un mage en ce temps. "

L'air intrigué, Sosuke ferma les yeux, en méditation, avant de reporter son regard sur l'éclaireur.

-Vous pensez qu'il peut s'agir de Zeref lui même ?
-Je ne veux rien avancer de tel mon Seigneur, mais il y a cette possibilité. Mais pourquoi, dans l'éventualité où il s'agirait de lui, nous combattrait il ?
-Il pourrait y avoir tant de raisons dans son esprit démoniaque. Mais ce serait décevant en effet.
-Terriblement même, nous le servons lui... si il est contre nous, quelle est notre raison d'être ? "

Le dégoût pouvait désormais se lire dans les yeux de Sosuke. Ces imbéciles... ils restaient accrochés comme des pantins à Zeref. Le Seigneur des adeptes avait abandonné l'idée de servir ce mage noir antique depuis bien longtemps. Tout ce culte lui servait de machination pour diriger les troupes, mais au final il n'y avait que son propre pouvoir qu'il l’intéressait. Il devait continuer à les faire espérer que Zeref revienne, mais Zeref ne devait pas revenir ! Qu'il soit avec eux ou étonnement contre eux. Il fallait dans tous les cas agir vite et semer le chaos dans Fiore comme dans les royaumes voisins, ainsi même si Zeref se montrait amical ou hostile, la hargne de ses guerriers se retournerait peut-être moins contre lui que si ce mage noir revenait ici sans que les troupes aient pu engranger plus de haine.
Tout était une question de gestion du temps, et le moment était venu de lancer les premiers assauts contre les guildes et de se faire connaître.
Après avoir congédié l'éclaireur, Sosuke entreprit de transmettre les ordres décisifs. Il rassembla les troupes, et du haut de la tour de garde, il entreprit de motiver les troupes.


" -Adeptes de Zeref ! Notre tout puissant maître disparu ! Il est temps de nous dévoiler à ce Royaume ! Nous sommes enfin revenus sur la scène, et tous ces mages n'ont que trop défié l'ordre de terreur que nos ancêtres avaient mis si longtemps à établir !
Mages de Zeref, mes frères, organiser les groupes, commencez par raser les guildes à la lisière des territoires peuplés, il nous faut d'abord attirer les grandes guildes en se servant des faibles comme appas.
Il faut les diviser, éviter à tout prix une alliance de leur part. Nous n'avons pas encore recouvré l'ensemble de notre pouvoir. Allez y ! Pas de quartiers !
"

Les mages saluèrent dans le même temps leur Seigneur avant de quitter par groupe aléatoires la forteresse. Depuis la tour, Sosuke put apercevoir ces troupes s'enfoncer dans la forêt puis disparaître.
Pour lui, tout était clair : Les jours de Fiore étaient comptés, très bientôt les ténèbres recouvreront leur entière puissance, et Sosuke serait alors le maître incontesté de ce monde.


***


Chapitre V – Une pour l'exemple


Les corbeaux et autres rapaces fuyaient les profondeurs de la forêt, une aura maléfique parcourait ces arbres, chaque être vivant pouvait le ressentir.
Rapidement, les nombreuses troupes sortirent en tout sens des montagnes afin de rejoindre les différentes cibles. Quelques guildes faibles avaient été choisis, et un groupe particulièrement entraîné avait été chargé de s'attaquer à une guilde doté d'une plus grande renommée. Le but était de faire entendre parler de ce désastre pour attirer des mages de plus grandes guildes dans ce secteur. Il fallait diviser l'ennemi. D'autres mages noirs avaient été envoyés comme négociateurs afin de rallier les guildes noires à leur cause. Tout se déroulait selon le plan établit par Sosuke. Du moins pour l'instant. Il fallait toujours se méfier des imprévus... car il y en avait toujours.
En fin d'après midi, chaque troupe était en place pour mener les assauts éclairs. Une ombre s'abattit sur chaque guilde,et en quelques instants tout fut fini... Quelques mages en fuites furent volontairement laissé en vie afin qu'ils puissent clamer la nouvelle.
Mais le plus gros de la légion n'avait pas encore mené l'assaut sur la guilde de Trackas Arl, guilde de taille moyenne et qui commençait à se construire une petite réputation honorable.
Ce jour là n'avait pas été choisit au hasard. L'ensemble de la guilde était en mission d'information afin de se faire connaître auprès des autres guildes, et une autre partie en mission. Et cette guilde possédait une immense tour de bois, symbole qu'ils affectionnaient. Le plan était simple, embraser la guilde afin d'alerter le plus de mages alentours, les abattre, et patienter jusqu’au retour des mages de cette guilde bientôt en ruine, pour eux mêmes les piéger afin qu'ils ne donnent plus signe de vie. Leur soudaine disparition amènerait également d'autres mages à venir enquêter, peut-être même le conseil magique lui même ! Certes tout cela se limitait pour le moment à de simples escarmouches, mais très bientôt une véritable guerre débuterait, et avec le ralliement éventuel des guildes noires, une couverture non négligeable, leurs actions seraient à la fois plus efficaces, plus puissantes et surtout plus discrète pour leur propre organisation.
Tout allait se lancer ici même, avec la destruction de cette guilde. Un simple geste et l'enfer se dévoilerait à Fiore.
Le commandant de ce groupe s'avança, releva sa capuche comme pour symboliser leur révélation, et avec un sourire léger prononça quelques mots, ces mots qui allaient plonger Fiore dans une nouvelle ère de conflits.


"-Vous avez cru pouvoir vivre en paix, croyant votre peuple en sécurité, vous vous êtes réfugiés dans votre puissance pitoyable. Mais maintenant, enfin, nous sommes de retour. "

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Phase II du scénario – La liberté s'allume dans les ténèbres
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