Elle était dans un beau rêve avec un beau ciel bleu, une jolie prairie et des nuages en forme de moutons et d’oiseaux. Mais ce rêve ne pouvait pas durer éternellement et quelqu’un l’interrompu bien vite, trop vite pour elle.
- Debout ! croassa le corbeau. Aller !
L'oiseau essaya encore une fois de réveiller sa jeune amie mais la petite ne voulais rien savoir, trop bien dans son lit douillet. Elle grogna et se recouvrit complètement sous la couette.
- Encore une minute. Demanda la gamine.
L'autre soupira et tourna le dos pendant seulement quelques secondes pour revenir à l'attaque et la becqueter sans pitié.
- DEEEEEEEBOUT !
- Naaaaan nan ! rigola Kamu chatouillé.
Elle l'attrapa avec ses deux mains et l'enfouit sous la couette avec elle.
- Encore un instant.
Pour une fois qu'elle avait pu dormir dans un vrai lit elle ne s'en serait pas privé !
Kamu avait pu se payer se petit coin de paradis grâce à un petit travail qu'elle avait pu accomplir. Avec l'aide d'amis quelle avait rencontré au tournois, Kamu avait trouvé cet emploi temporaire qui lui avait permis de se déplacer dans le pays plus facilement en hiver. Elle avait fini par rester à Clover le printemps venu.
La petite avait passé la saison sans trop de complication, sa vieille guilde n'avait pas donné de signe de vie depuis qu'elle avait rencontré Gajeel et Bastos. Alors, aujourd'hui elle voulait profiter du calme, de la tranquillité du moment.
Tac, tac, tac, tac... le doigt d'une jeune femme tapait sur le comptoir de l'auberge, les ongles très soignés, une main ornée de doigt fin et lisse. Brune, aux cheveux bouclés, un visage parfaitement maquillé et une tenue plutôt osée qui ne passait certainement pas inaperçu.
- On devrait aller la chercher dans les chambres directement, suggéra un homme à ses côtés, au lieu d'attendre qu...
La brune avait levé la main pour le faire taire, agacer. Elle soupira et lui expliqua qu'elle ne voulait pas risquer que la petite ne s’échappe en les entendant arriver.
Le concierge arriva lentement leur demandant si c'était pour une chambre mais la brune lui dit que non et commença à expliquer qu'elle chercher une petite fille en lui montrant une photo.
- Pardon, je n'ai pas mes lunettes, je vais les chercher.
Il se passa encore un moment puis il revint les lunettes sur le nez.
- Charmante enfant, c'est votre fille ?
- Ma sœur ! répliqua-t-elle. Je lui ai dit que l'on se rencontrerait dans cette hôtel, on a été séparé quand nos parents sont mort et j'ai réussi à la contacter récemment, nous nous sommes donné rendez-vous.
- Navré, je n'ai pas vu cette jeune fille, mais peut-être que ma femme oui !
Il appela donc sa femme qui était dans la cuisine et attendit qu'elle arrive pour lui montrer la photo.
- Oui, j'ai pris la réservation de cette petite, elle était venu avec un couple qui ne sont pas resté, ils se sont dit au revoir à l'entrée. Comment s'appelait-elle déjà ? Camille ? Catherine ?
- Kamu ! grogna un des trois hommes derrière le comptoir.
- Vous en êtes sûr ? Non, son nom n'était pas aussi bizarre, Caroline... peut-être ?
Le gars commençait à perdre patience et s'avança d'un pas avant de ce faire stopper par la jeune femme.
- Vous pourriez vérifier ? demanda gentiment celle-ci.
Lentement, le couple pris le registrer et le feuilleta. Aucune Caroline, Catherine, Camille au registre, ni même une Kamu. La petite n'avait pas donné son vrai nom, astucieux, pensa la brune.
- Ah, que je suis bête ! s'exclama la cuisinière. J'ai enregistré le nom de ses parents, pas le sien. Voilà, chambre vingt-cinq !
- On va la prévenir, vous pouvez l'attendre à une table. sourit le concierge à son tour en allongeant la main sur la boule de cristal pour appeler la chambre.
L'homme impatient le stoppa dans son geste en lui attrapant le bras.
- Ce ne sera pas nécessaire, je vais lui faire une surprise ! sourit diaboliquement la jeune femme !
Les quartes se dirigèrent à l'étages à grandes enjambées, ils papotèrent sur le meilleur moyen de la neutraliser au moment venu jusqu'à arriver devant la porte vingt-cinq. Deux gars la défoncèrent à coup d'épaule en deux, trois coups rapides.
Ils entrèrent et explorèrent la chambre : aucune trace de la gamine. La jeune femme posa sa main sur le lit et affirma qu'elle n'était peut-être pas loin.
- Le lit est encore chaud, fouillez les armoires, les tiroirs, tout endroit où cette peste a pu se faufiler. Commande l'impatient.
Aussitôt dit,aussitôt fait, la chambre fut mise en-dessus-dessous en trois secondes pas les mages.
- Nulle part ! déclara l'un d'eux.
La brune regarda le lit intensément en réfléchissant et le désigna aux autres. Le meuble fit un tour sur lui même et retomba à l'envers. Rien non plus.
- Elle est partit ! Mais comment ? interrogea-t-elle.
- Par la fenêtre de la sale de bain ! observa un autre homme. Même si elle est bien petite, je rentre à peine ma tête !
- T'inquiète pas, elle, elle réussit à se faufiler partout... comme une petite souris ! Allons chercher dehors !
Sur ses mots ils partirent laissant la chambre en bordel.
- Tu peux respirer maintenant ! souffla le corbeau.
La petite écrasée sur le mur à côté de la fenêtre principale soupira soulagée. S’ils ne s'étaient pas mis à parler elle ne les aurait pas reconnu et n'aurait jamais eu le temps de se cacher. Elle était certes passée par la fenêtre de la salle de bain mais y rester proche était risqué, la petite avait donc glissé le long du mur à côté de l'autre fenêtre pour que Kuro puisse les épier.
Le corbeau soupira à son tour et ajouta :
- Il faut se mêler à la masse de gens du marché, c'est plus sûr que de partir directement dans la ville où tu peux très vite te faire repérer. Interdiction de voler, tu te ferais directement remarquer.
Kamu acquiesça et fit le chemin inverse en se refaufilant par la petite fenêtre de la salle de bain.
Elle scruta discrètement le couloir avant de s'insinuer dedans en courant, dévalant les escaliers elle fila dehors en un clin d'œil, direction le marché. Mais malheureusement pour elle, un des mages l'aperçu et une course poursuite commença.
La gamine se fit attraper bien vite, par la mage et ses sorts, restant coller au sol par les pieds et tombant disgracieusement sur le bitume rugueux. Elle se râpa le visage dessus en touchant le par terre.
La brune s’approcha de la gamine une seringue à la main prête à l’endormir, mais c’était sans compter sur le piaf qui lui vola sur le visage pour l’empêcher de nuire à la petite. Kamu en profita pour se libérer et la pousser de toutes ses forces pour qu’elle perde l’équilibre, avant de déguerpirai rapidement vers la foule.
Elle ne put malheureusement pas s’y faufiler car l’un des hommes à sa poursuite lui barra le chemin, ce qui l’induit à prendre une ruelle sur le côté. Quelle ne fut pas sa peur lorsqu’elle s’aperçu que ce n’était qu’un cul-de-sac.
Rapidement encerclé, elle ne savait plus quoi faire et commençait à paniquer. Etait-ce la fin ? En tout cas c’est se qu’elle pensait aux vus de la situation. L’un deux réussi à l’attraper par les bras, un autre l’aida à l’attacher. Elle cria en essayant de se débattre, en vint. C’était fini !
- Il est temps de rentrer à la maison. Lui murmura celui qui la tenait.
La petite se mordit les lèvres cherchant à ne pas se laisser aller. Il ne fallait pas qu’elle perde espoir, la route était longue, elle pourrait encore s’échapper.
- Super courageux, les gars ! S'en prendre à une fille et à trois en plus ! affirma un inconnu à peine arrivé.
Les trois hommes et Kamu se retournèrent en regardant le nouveau venu. La petite cligna des yeux, elle se rappeler vaguement d’avoir rencontré un type comme lui mais ne se rappelait pas où.
- Tiens donc un héros.Pouffa l’un des mages noirs, celui qui était plus loin d’elle. Retourne chez toi avant de mourir, nous faisons partie d'une puissante guilde noire !
Elle se demander si cette phrase avait fait peur à l’étranger mais après toutes attentes, il se mit plutôt à rire.
Kamu en resta hébété. Qu’est-ce qui était si marrant ?
Le mage qui avait parlé, se rua sur le jeune homme sous la vague de colère qui l’envahi, levant son poing gauche, transformé en roche. Il rata sa cible qui avait bougé avec une vitesse fulgurante et avait répliqué avec une droite en pleine mâchoire. Coup qui acheva son adversaire directement.
- Votre guilde est peut-être puissante, mais lui ne valait rien et avec l'odeur de peur qui s'émanes de vous, je pense que c'était le plus fort de vous trois. Bon je vais être magnanime et vous laissez partir, ramassez les miettes de votre potes et tirez-vous.
Les mages la lâchèrent et prirent l’autre mage inconscient avec eux, détalant sans rien dire, sous le regard sévère de son sauveur. La petite put apercevoir le visage de la brune qui la fixait avec haine et la menaçait avec son doigt pendant qu’elle récupérait ses partenaires.
Le jeune inconnu se retourna, alors, vers Kamu et lui adressa la parole.
- Est-ce que ça va ? Mais je vous reconnais! C'était vous qui m'aviez bousculé au tournoi de Crocus, nan?
Cette phrase la sortit de ses pensées pour lever la tête vers lui et elle se rappela, en conséquence le moment où elle l’avait rencontré. En fait, elle se trouvait dans la même position que la dernière fois, à la différence que ses bras étaient attachés. Il était début et elle à terre. Elle n’aurait jamais pensait revoir cette homme un jour.
Elle se ressaisit quand il lui reposa la question et acquiesça. Oui, c’était bien elle qui l’avait bousculé. La petite en rougit de honte en baissant les yeux.
- Merci, commença timidement la gamine, j’espère que ça va pas vous attirer trop d’ennuis de m’avoir aidée.
Elle se releva en se dépoussiérant avant de s’attaquer aux cordelettes pour se détacher. Kuroomo, posé sur son épaule,lui donna un coup de main avec son bec.