Livre et amitié vont bien ensemble. Quelquefois en tout cas....[PV : Sherry Blendy]

Walter poussa le battant de l'entrée de la bibliothèque, il était en court de lecture et il cherchait un endroit pleins de livres. Il faisait beau et chaud et les rayons du soleil traversaient les vitres du bâtiments en illuminant les étagères remplies de livres en tout genres, le jeune homme aurait bien aimer passer sa journée dehors à se promener tranquillement mais son envie de lecture était plus forte ! Il s'avança donc entre les étagères et regarda tous les livres disponibles : Action, Aventure et même du SF, rien que dans cette étagère Walter trouva son petit paradis. Mais Walter commença à chercher réponse à une question dans sa tête : Par quel livre va-t-il commencer ? Après maintes réflexions, Walter décida de prendre tous les livres qui s'offraient à lui. Après avoir posa un dernier livre sur la pile, cette dernière commença à vaciller violemment et dangereusement. Sans faire attention à ce détail, Walter commença à marcher vers la table la plus proche, en marchant en zigzag en asseyant de maintenir la pile droite. Mais au lieu de finir sa course sur une table, Walter la finit sur une étagère. Le choc fit dégringoler tous les livres de l'étagère qui tombaient sur le lecteur passionner. Le boucan fut infernal et un nuage de poussière apparu. Walter se retrouva à présent allongée au milieu d'une vingtaine de livres. Il ne tarda pas à entendre un bruit de course dans la bibliothèque avant de voir apparaître une femme affublée de lunettes avec des cheveux frisés tout ébouriffés qui lui lançait un regard noir avant de chuchoter :

"Qu'est-ce qui vous à pris ? Vous êtes dans une bibliothèque ici ! Vous savez bien que le bruit est très limité !
_Mais...
_Chut ! Maintenant, vous allez me faire le plaisir de ranger tous ses livres à leur place.
_Oui madame.
_Pff ! Les gens des guildes étrangères ne font plus attention à l'entretien de nos locaux. Quel triste époque nous vivons !"

Walter se releva très vite et remit tout les livres de l'étagère à leur place sous le regard de la bibliothécaire qui finit par s'en aller en faisant claquer ses talons sur le parquet. Il n'aimait pas cette femme et il semblait que c'était réciproque. Walter savait qu'il ne devait pas exploser et laissa tomber, comme d'habitude. Une fois qu'il eu ramasser tout ses livres, il s'approcha d'une table et posa son paquet de roman en poussant un soupir de soulagement, c'est lourd mine de rien. Il s'assit donc sur la chaise et commença la lecture du premier livre qui lui est tombé sous la main.

D'une démarche hésitante, Sherry traversa la grand rue pour se rendre à la bibliothèque. Les bras plein de livres, son champs de vision obstrué, elle avançait un peu à l'aveuglette. Jurant tout haut, elle attirais les regards curieux des quelques passants. La bile lui montait à la gorge. La jeune femme c'était trouver au mauvais moment au mauvais endroit, une fois de plus. Il avait suffit qu'elle annonce un peu trop fort qu'elle comptait ramener les quelques romans qu'elle avait emprunté, et tout les membres lui avaient refourgué leurs propres livres. Bande de loques. Évidemment, elle n'avait pas pu refuser. Surtout quand Lyon-sama et Jura-sama lui avaient également confié leurs ouvrages respectif.
La jeune mage poussa un profond soupir. Surtout que l'endroit n'était pas au plus près de la guilde !
Après une dizaine de minute à batailler sur la route, elle aperçut enfin le grand bâtiment de pierres. Les bras occupés, elle poussa la lourde porte à l'aide de son dos et avec un bon coup de pied en prime. La vieille bibliothécaire aigris la gratifia d'un regard de vautour, avant de retourner à ses papiers. Sherry ne lui prêta aucune attention, se contentant de déposer sa pile sur le bureau et de signer le registre. La femme lui adressa quelques mots du bout des lèvres, auquel elle ne prit même pas la peine de répondre, lui jetant simplement un regard hautain avant de tourner les talons.
Arriver à la porte, elle s’arrêta brusquement, réfléchissant. Se retournant légèrement vers les étagères pleines craquer, elle hésita un instant avant de se décider. Ils pouvaient bien se passer d'elle pendant une heure ou deux.
Négligemment, elle se mit à flâner entre rayons, caressant la jaquette des livres qu'elle trouvait beau sur son passage. Presque machinalement, elle se dirigea vers les livres d'amour, un peu à l'eau de rose, qu'elle adorait. La jeune femme mit une bonne demi-heure à choisir, prenant des livres au hasard, les feuilletant et les reposants quand le contenu ne l'intéressait pas. Un gros bruit se fit entendre, probablement des ouvrages tombant au sol. La mage vit avec amusement la bibliothécaire se lever brusquement de son siège et se diriger à petits pas pressé vers la source du bruit. Elle éprouva un semblant de compassion pour le pauvre bougre qui avait eu le malheur de provoqué sa colère. Sans autre pensés, elle retourna à sa recherche. Finalement, elle sélectionna trois livres, qu'elle emmena jusqu'à une table sous le regard vigilant du vautour. Sherry se retint difficilement de lui balancer qu'elle n'était pas une délinquante, et que ces précieux livres ne craignaient rien.
Elle décida de s'installer à une table au fond de la salle, près d'une fenêtre donnant sur la rue animé au contrebas. Elle ne fit pas attention au jeune homme déjà présent, plongé lui même dans une lecture qui, au vu de sa concentration, paraissait passionnante.
Posant sa petite pile au bord de la table, Sherry s’essaya gracieusement sur la chaise, croisant ses jambes sous le support en bois. Les livres de l'homme en face d'elle prenait une place importante, elle n'hésita donc pas à les pousser sur le coté pour se faire de la place. Ce qu'elle ne prévu pas, fut que les ouvrages décalés plus tôt s'effondre et dégringole de la table pour certain, l'équilibre étant trop instable. La marionnettiste se crispa, attendant la phrase cinglante du vautour qui n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez. Mais à sa grande surprise, rien ne vint. Confuse, elle se baissa alors pour ramasser les bouquins, adressant un petit sourire désolé à l'homme.

-je suis désolée, je n'ai pas fait attention...

Walter entama le premier livre qui eu prit :

"Prologue:

Mathis s'étire et baîlle. Il vient de passer une nuit merveilleuse. Il se sent reposé et prêt à dévorer le monde entier. pour cet instant de bonheur, il résiste à la tentation d'ouvrir les yeux trop vite. Dés que la lumière inondera ses pupilles, les soucis reviendront et, avec eux, l'angoisse de devoir affronter la réalité.

Mathis est prudent. Comme il a raison de profiter du bonheur d'être en vie ! Il ne s'en souvient plus, mais son organisme est atteint d'une maladie incurable. Les médecins l'ont condamné.

Il va mourir." Début de Mathis: L'enfant qui venait du froid

Lorsqu'il eu finit de lire le prologue, Walter avait comme une boule dans le ventre. Quel drôle de façon de commencer une histoire, en condamnant déjà le "héros" de l'histoire à une mort certaine. Cela faisait comme une tragédie, c'est-à-dire qu'on sait qu'une personne va mourir. Chez certaines personnes, c'est avec un esprit calme qu'il continue de lire ce roman. Peut être est-ce dû au fait qu'il n'y a pas de mystère, pas de suspens, rien de tout ça....Walter n'apprécie pas de lire un livre comme ça. Puis, une fois tirer de sa lecture, il vit une fille se mettre en face de lui. Walter trouva ses vêtements assez.....superflu. Comment une femme peut être aussi....non-découverte ? Certes, la robe violette couvrait les jambes mais au niveau du torse, s'était....très visible corporellement. Walter souffla un moment avant de jeter un oeil sur ses long cheveux couleur fushia et sur son teint, puis retourna à sa lecture :

"Chapitre 1:

Les yeux toujours fermés, Mathis s'assied et s'étonne de ne pas entendre protester son sommier. D'habitude, il grince. Il grince même horriblement à chacun de ses mouvements. mais là, non. Il garde un silence parfait comme si on l'avait remplacé sans en aviser le jeune garçon.

Et puis, il y a autre chose qui cloche. Ses pieds ! Il se balancent sans toucher le sol. Hier encore, il ne pouvait pas s'asseoir sans sentir les poils rêches de la moquette. C'est donc le lit entier qu'on lui aurait changé !

Troublé, Mathis éprouve de plus en plus de difficultés à maintenir ses paupières closes. Même ses draps lui paraissent différents. On dirait du papier tellement est grande leur légèreté. Quant à son traversin, il s'est transformé en un oreiller rempli d'eau qui gargouille quand on appui dessus.

Mathis se pince le gras de sa cuisse et crie de douleur. Non, il ne rêve pas. Que lui est-il arrivé ? Pourquoi ne se trouve-t-il pas dans son lit ?

Un vent de panique se lève dans sa tête...."Suite du début de Mathis : L'enfant qui venait du froid.

Walter décide de faire une pause, il voulait tester ses connaissances sur les genre de lecture. Une question se pose donc dans sa tête: Quel était le genre de ce livre ? Exobiographie ? Non, le narrateur n'intervient à aucun moment, du moins, pas pour l'instant. Science-fiction ? Il parle de maladie incurable et il se réveille subitement dans le premier chapitre, il y a peut être une petit question du côté médical de l'univers de Mathis. Suspense ? Il y en a déjà, et Walter adore ce type de genre ! Mais à peine à-t-il eu le temps de réfléchir à tous ça qu'il vit la fille de tout à l'heure ramasser ses livres qui sont tombés. Avec des gros yeux, il demanda :

"Que s'est-il passé ?"